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    La Périchole, Offenbach

    Mise en scène de Laurent Pelly

    L’intention dramaturgique de Laurent Pelly

    Pour Laurent Pelly, La Périchole est une oeuvre bien plus noire et sombre que d’autres opéras d’Offenbach. L’apport qu’Agathe Mélinand a fait sur l’adaptation des dialogues et l’univers scénographique de Chantal Thomas vont dans ce même sens : loin d’un Pérou fantasmé, l’action se passe entre une classe (très) populaire et un dictateur qui se veut terrible mais est, de fait, souvent ridicule. « Même si l’on insiste sur la noirceur de cette oeuvre, la poésie, la folie et l’humour d’Offenbach sont toujours présents ; et plus c’est noir… plus c’est drôle« , explique Laurent Pelly.

    « Cette histoire de dictateur libidineux se déroule au Pérou mais pourrait avoir lieu n’importe où, n’importe quand. Le personnage du vice-roi est burlesque, mais il reste avant tout un prédateur. Piquillo et Périchole sont des gens qui ne mangent pas, qui dorment dans la rue, pas très doués dans la vie, mais ils s’aiment et leur amour est touchant et beau. On est ici face à une véritable intrigue de roman et cela m’a incité à tout particulièrement mettre en lumière la dimension romanesque du personnage de Périchole.. »

    La scénographie

    Pour sa scénographie, Chantal Thomas a imaginé un premier acte situé sur une place publique dominée par un immense portrait du dictateur Don Andrès (réalisée d’après la photo du chanteur interprétant le rôle). Les trois cousines y tiennent un food truck qui sert essentiellement de l’alcool bon marché. L’immeuble au fond accueille la garçonnière de Don Andrès. Des bancs et des chaises et le food truck changent de place et de fonction à chaque scène. Piquillo et La Périchole sont des musiciens de rue un peu punk rock.

    Pour le deuxième acte, l’action se transporte dans le palais de Don Andrès, où les courtisanes ressemblent à de blondes hollywoodiennes parfaitement interchangeables entre elles, dans des robes argentées (chacune différente). Le décor est composé de miroirs sur roulettes, qui reflètent tantôt l’action, tantôt les portraits de Don Andrès disséminés dans le décor.

    Ce portrait reste omniprésent y compris dans la cellule de prison où est jeté Piquillo.

    Pour le dernier tableau, le portrait de Don Andrès est décoré de graffiti, et installé sur un fond représentant le ciel étoilé au-dessus d’une vue nocturne urbaine.

    Dans la presse

    Le premier acte, ses gags en série et ses couleurs acidulées passés, Laurent Pelly mène le spectateur dans un univers autre, élégant puis inquiétant.

    … c’est la force de cette production que de magnifiquement restituer, en l’acclimatant à nos jours sens dessus dessous, cette œuvre à la fois séditieuse et empathique.

    Les décors de Chantal Thomas (sombre palais avec son intérieur nouveau riche, grands miroirs et canapés noirs), les lumières chatoyantes de Michel Le Borgne et les costumes de Laurent Pelly (amusante démultiplication de
    princesses de conte de fées en robe métallisée et perruque blonde) participent d’une fête où le théâtre est roi,

    Une Périchole irrésistible…

    Sombre et drôle.

    …indéniablement efficace.

    Documentation disponible

    (c) photos : Vincent Pontet

    Images du spectacle

    Ouverture (chœur)
    Acte I Scène 1. Guadalena, Berginella, Mastrilla + chœur
    Acte I Scène 1. Guadalena, Berginella, Mastrilla + chœur
    Acte I Scène 3 (les mêmes, Don Pedro, le Comte de Panatellas, déguisé)
    Acte I. Scène 4 (les mêmes, apparitions de Don Andres, déguisé)
    Acte I. Scène 5: La Marche Indienne (Piquillo, La Périchole, les trois cousines, chœur)
    Acte I. Scène 5: Chœur des saltimbanques
    Acte I. Scène 7 : Don Andrès, La Périchole
    Acte I. Scène 8 : La Périchole, Panatellas, Don Andrès, Don Pedro
    Acte I. Scène 9 : La lettre de la Périchole
    Acte I. Scène 13 : Mastrilla, Panatellas, Don Andrès, puis Don Pedro, ensuite Guadalena et Berginella.
    Acte I. Scène 14 Chœur et duotto des notaires
    Acte I. Scène 14 L’air de la griserie – La Périchole
    Acte I. Scène 14 Duetto du mariage (Piquillo, La Périchole, les autres)
    Acte I. Scène 14 Duetto du mariage (Piquillo, La Périchole, les autres)
    Acte I. Scène 14 : Finale et Marche des Palanquins
    Acte I. Scène 14 : Finale et Marche des Palanquins
    Acte II. Scène 1. Chœur des Dames de la cour
    Acte II. Scène IV Piquillo, les Courtisans (Chœur des Seigneurs)
    Acte II. Scène VI Chœur de la présentation (les précédents, La Périchole, Don Andrès), « Ah, Que les hommes sont bêtes », Galop de l’arrestation, Chœur des Maris récalcitrants
    Acte II. Scène VI Chœur de la présentation (les précédents, La Périchole, Don Andrès), « Ah, Que les hommes sont bêtes », Galop de l’arrestation, Chœur des Maris récalcitrants
    Acte III. Scène I. Le vieux prisonnier. Couplets – boléro (Don Pedro, Panatellas, Piquillo)
    Acte III. Scène I. Le vieux prisonnier. Couplets – boléro (Don Pedro, Panatellas, Piquillo)
    Acte III. Scène I. Le vieux prisonnier. Couplets – boléro (Don Pedro, Panatellas, Piquillo)
    Acte III. Scène V. Piquillo, La Périchole
    Acte III. Scènes VI – IX. Trio du joli geôlier (Piquillo, La Périchole, Don Andrès), finale
    Acte III. Tableau II. Scène 1. Chœur des patrouilles, valse des Trois cousines.
    Acte III. Tableau II. Scène 1. Chœur des patrouilles, valse des Trois cousines.
    Acte III. Tableau II. Scène 1. Chœur des patrouilles, valse des Trois cousines.
    Acte III. Tableau II. Scènes 2-3. Les mêmes, Don Andrès, Piquillo et La Périchole.
    Acte III. Tableau II. Scènes 2-3. Les mêmes, Don Andrès, Piquillo et La Périchole.

    Fiche technique

    Date de la création
    Equipe artistique
    Soliste, choeur, figuration

    Le 13 novembre 2022 au Théâtre des Champs-Elysées

    Coproduction Théâtre des Champs-Elysées | Opéra Royal de Wallonie | Opéra de Dijon | Opéra de Toulon | Palazzetto Bru Zane
    Editions musicales Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique français

    • Laurent Pelly | mise en scène et costumes
    • Agathe Mélinand | adaptation des dialogues
    • Chantal Thomas | scénographie
    • Michel Le Borgne | lumières
    • Jean-Jacques Delmotte | collaborateur aux costumes

    Solistes:

    La Périchole, mezzo-soprano
    Piquillo, ténor
    Don Andrès de Ribeira, baryton-basse
    Le Comte Miguel de Panatellas, ténor
    Don Pedro de Hinoyosa, baryton
    Guadalena / Manuelita, soprano
    Berginella / Ninetta, mezzo-soprano
    Mastrilla / Brambilla, mezzo-soprano
    Frasquinella, soprano
    Le vieux prisonnier / Le Marquis de Tarapote (rôles parlés)
    Le premier notaire (membre du chœur)
    Le deuxième notaire (membre du chœur)

    Figurants

    2 femmes, 6 hommes

    Chœur