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    Le portrait de François Pomié

    Le spectacle est dans les coulisses…

    Vous l’avez sûrement rencontré lors d’une visite du décor ou des dessous de la scène du Théâtre des Champs-Elysées, François Pomié, régisseur général est le chef d’orchestre de tout ce qui se passe en coulisses des spectacles. Il vous dévoile en exclusivité son parcours au Théâtre des Champs-Elysées.

    Quelle est votre fonction au sein du Théâtre ?

    Je suis régisseur général depuis 2017.

     

    Comment avez-vous découvert la musique classique ?

    Concrètement, j’ai découvert l’univers de la musique classique en faisant la régie d’orchestre, et en visionnant le film Orange Mécanique !

     

    La première fois que vous êtes venu au Théâtre des Champs-Elysées ?

    En tant que régisseur de l’orchestre français des jeunes en 2001 ainsi que l’orchestre philharmonique de Radio France. Ensuite, je suis revenu comme spectateur.

     

    Depuis combien de temps travaillez-vous au TCE ?

    Je suis dans la Maison depuis 2010 en tant que régisseur des concerts avant de devenir régisseur général.

    Avant cela, j’étais intermittent, je travaillais pour le festival lyrique d’Aix en Provence (chez moi), à l’Opéra comique, à radio France ou pour des tournages de films et publicité.

     

    Quelle formation avez-vous suivi pour pratiquer ce métier ?

    Au départ, j’étais comédien et c’est vraiment par hasard que je suis devenu régisseur. Je n’ai aucune formation, j’ai tout appris « sur le tas », en participant aux festivals, en observant… 

     

    En quoi consiste votre métier ?

    Concrètement, je fais le lien entre tous les acteurs du spectacle durant toutes les étapes (montage, répétition, représentation et démontage). Je transmets les diverses demandes et distribue les informations aux techniciens (lumière, machinistes, maquilleurs…), aux artistes, aux producteurs et équipes extérieures. Je suis comme l’huile (d’olive !) dans un rouage. J’englobe beaucoup de choses en étant entouré de personnes spécialisées.

     

    Une anecdote vécue au Théâtre ?

    Pour le Sacre du Printemps lors du centenaire du Théâtre. Nous avions réceptionné le matériel d’orchestre et les instruments russes sont arrivés avant les régisseurs russes dont le rôle est d’installer le matériel de l’orchestre qu’ils accompagnent. Nous avons dû déchiffrer le cyrillique afin d’installer chaque instrument à sa place, sans aucune indication. Par chance, nous avions vu juste car la mise en place de l’orchestre correspondait à la volonté du chef !

     

    Ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

    Voir l’émotion des artistes et des spectateurs, être témoin de la joie que procure le spectacle.

     

    Combien de levers de rideau orchestrez-vous en une saison ?

    Plus de 120 !

     

    La régie d’un opéra est-elle plus complexe que celle d’un concert?

    Non pas forcément, un opéra est une opération de beaucoup de personnes spécialisées à chaque poste tandis qu’un quatuor à cordes n’est pas considéré comme un groupe mais quatre solistes avec qui je suis directement en contact, sans régisseur intermédiaire.

     

    Quelle est votre œuvre préférée ?

    Don Giovanni de Mozart, j’aime également beaucoup les Impromptus de Schubert.

    Ou sinon, dans un autre style, le chanteur nigérian Fela Kuti.

     

    Une rencontre qui vous a marqué ?

    Evidemment, beaucoup, mais je dirais Emmanuelle Haïm et Philippe Jaroussky avec qui j’ai des relations amicales.

     

    Votre hobbie quand vous n’êtes pas au Théâtre ?

    Je joue à la belote contrée ! D’ailleurs on est toujours à la recherche d’un quatrième joueur !

     

    Un événement marquant du Cercle des Mécènes ?

    J’ai participé à quelques Dîners des Mécènes en tant que régisseur. C’est agréable d’accueillir exceptionnellement le public sur scène et de lui dévoiler la vision de la salle que nous avons tous les jours en coulisses.