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    Calendrier

    Eugène Onéguine, Tchaïkovski

    mise en scène de Stéphane Braunschweig

    L’intention dramaturgique de Stéphane Braunschweig

    Onéguine est une réflexion sur le temps qui passe, la nostalgie, les
    regrets, et même les remords. Pour traduire à la fois la dualité entre rêve et réalité qui irrigue tout l’ouvrage et ce sentiment du temps qui passe, qui file presque trop vite, Stéphane Braunschweig inscrit des décalages de réalités et de temporalités dans les costumes.

    Pour retrouver l’esprit intimiste originel, les deux « écossaises » du troisième acte qui n’existaient pas dans la première partition de l’œuvre sont coupées.

    La soirée chez Gremine est transposée en une fête décadente avec des tables de jeux et en suggérant d’autres jeux plus scabreux. Le monde d’une certaine innocence a totalement disparu, et même le décadent Onéguine n’y trouve plus sa place. Celui qui paraissait si désabusé s’y révèle par contraste peut-être plus sincère et innocent qu’on ne pensait…

    La scénographie

    Pour sa scénographie, Stéphane Braunschweig retrouve l’aspect intimiste originel de l’œuvre. La chambre de petite fille de Tatiana, un espace volontairement trop petit et étriqué pour elle, sera le fil conducteur de la scénographie. Elle permettra de souligner son audace dans la scène de la lettre. Elle réapparaîtra pendant l’air de Lenski pour la relier au poète qui va mourir. Et on la retrouvera pour son dernier face-à-face avec Onéguine quand elle chante « je redeviens l’enfant que j’étais », avant de l’abandonner défintivement.

    Les costumes. Dans le premier tableau, le choix est fait de rester fidèle à l’époque pour les costumes de la noblesse. Pour le chœur des paysans, l’inspiration s’est portée sur les images de propagande des Kolkhozes soviétiques des années 1930, où l’on voit des paysans heureux de travailler dans les champs, avec des chemisettes blanches immaculées, une vision en quelque sorte artificielle de la réalité. Au milieu de tout cela, Onéguine apparaît dans un costume fin dix-neuvième, post-baudelairien pourrait-on dire, avec un côté dandy décadent et désabusé. Une silhouette qui évoque d’ailleurs plus le monde de Tchaïkovski que celui de Pouchkine.

    Au deuxième acte, la fête de Tatiana reste datée de la première moitié du XIXe siècle, mais dans une grisaille qui correspond au ressenti de Tatiana face à la banalité de cette réalité provinciale avec laquelle elle doit composer. Le troisième acte à Saint-Pétersbourg et le bal chez le Prince Gremine sont propulsés vers notre époque avec des costumes contemporains réalistes, à l’exception d’Onéguine qui lui reste dans son costume du début.

    Dans la presse

    Les images (…) sont belles, servies par des lumières sans ambiguïté, des costumes qui flattent l’œil et se promènent au long du XIXe siècle…

     Un véritable travail d’orfèvre. (…) Dans sa mise en scène, Stéphane Braunschweig, familier du théâtre de Tchekhov, respecte le dépouillement voulu par le compositeur pour son cinquième opéra. (…) Tout repose sur le seul jeu des chanteurs, absolument exceptionnel.

    Documentation disponible

    (c) photos : Vincent Pontet

    Images du spectacle

    Acte I. Introduction. Tatiana
    Acte I Scène 1. Duo (Tatiana, Olga) puis quatuor (Filippievna, Larina)
    Acte I Scène 1. Chœur et danse des paysans
    Acte I Scène 1. n°5 (Lenski, Oneguine, Larina, Tatiana, Olga).
    Acte I Scène 1. n°5 (Lenski, Oneguine, Larina, Tatiana, Olga).
    Acte I. Scène 2. Tatiana, Filippievna
    Acte I. Scène 2. Tatiana, Filippievna
    Acte II. Scène 2. La lettre de Tatiana
    Acte II. Scène 2. La lettre de Tatiana
    Acte I. Scène 3. Duo et air d’Onéguine.
    Acte II. Scène 1. Anniversaire de Tatiana
    Acte II. Scène 1. Scène et couplets de Monsieur Triquet
    Acte II. Scène 1. Mazurka et scène, dispute.
    Acte II. Scène 2. Air de Lensky
    Acte II. Scène 2. Le duel.
    Acte II. Scène 2. Le duel.
    Acte III. Scène 2. Polonaise.
    Acte III. Scène 2. Polonaise.
    Acte III. Scène 1. Air de Gremine
    Acte III. Scène 2. Duo Tatiana – Onéguine.
    Acte III. Scène 2. Duo Tatiana – Onéguine.
    Acte III. Scène 2. Duo Tatiana – Onéguine.

    Fiche technique

    Date de la création
    Equipe artistique
    Soliste, choeur, figuration
     

    Le 10 novembre 2021 au Théâtre des Champs-Elysées

    Coproduction Théâtre des Champs-Elysées / Opéra national de Bordeaux

    • Stéphane Braunschweig, mise en scène et scénographie
    • Marion Lévy, chorégraphie
    • Thibault Vancraenenbroeck, costumes
    • Marion Hewlett, lumières

    Solistes:

    Tatiana, soprano
    Olga, contralto
    Vladimir Lenski, ténor
    Eugène Onéguine, baryton
    Prince Grémine, basse
    Madame Larina, soprano
    Filippievna, mezzo-soprano
    Le Capitaine / Zaretski, basse
    Monsieur Triquet, triquet
    Guillot (rôle muet)

    Chœur

    Danseurs

    2 femmes, 2 hommes