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La Flûte enchantée, Mozart

mise en scène de Cédric Klapisch

La mise en scène de Cédric Klapisch

Cédric Klapisch signe une Flûte enchantée entre classicisme et modernité, empruntant à des univers très différents (sauvage et foisonnant ou très contemporain, voire futuriste). La mise en scène, atemporelle et féerique, est fondée sur l’opposition entre la nature et la civilisation, incarnée par la Reine de la Nuit et Sarastro.

« Pour moi, La Flûte enchantée s’organise beaucoup autour de l’affrontement entre les personnages de la Reine de la Nuit et celui de Sarastro. Elle est du côté de la Nature, alors qu’il incarne l’éducation et la civilisation. Cet affrontement Nature/Culture est aussi celui de l’homme et de la femme en général. C’est précisément ce face-à-face qui rend cet opéra très contemporain à mes yeux. » explique Cédric Klapisch

A cela s’ajoute une volonté de créer un spectacle actuel et accessible à tous, notamment grâce à l’adaptation des dialogues allemands en français qui tentent de se rapprocher du côté populaire de l’œuvre avec un propos tant philosophique que comique.

La scénographie

Clémence Bezat propose une scénographie qui alterne des images oniriques, féeriques avec des tableaux plus contemporains, clairs et lumineux, conçus à partir de subtiles techniques de maillage. Jungle d’arbres bleus et de lianes rouges (pour le lieu de la Reine de la Nuit), puis palais (de Sarastro) se muant en temple de l’ère numérique à l’image d’un data center ou en ville utopique à l’architecture contemporaine.

Les couturiers Stéphane Rolland et Pierre Martinez, ont imaginé des costumes en soie et satin ou en tissus métallisés avec des ornements colorés inspirés de la forêt amazonienne : pour exemple, la somptueuse robe dorée (14 mètres de traîne) de la Reine de la nuit, ou la combinaison noire en satin duchesse de Papageno, ornée de plumes vertes et bleues fluorescentes et surmontée d’une crête punk.

Dans la presse

Le cinéaste conserve la naïveté de façade de La Flûte enchantée et l’adapte en un livre d’images susceptible de séduire un large public comme d’inciter à la réflexion.

La magie et le féerique dominent, dès ses premiers instants (…) Et Cédric Klapisch nous régale de couleurs et d’excentricités.

Sur le plateau, les images sont élégantes, particulièrement celles qui touchent au monde de La reine de la Nuit …  L’œil est flatté par les beaux costumes de Stéphane Rolland et Pierre Martinez, les maquillages et les coiffures, sans parler des lumières poétiques d’Alexis Kavyrchine et de la scénographie soignée de Clémence Bezat.

(Cédric Klapisch) propose un spectacle lisible et sympathique qui peut constituer une bonne entrée en matière pour spectateurs petits et grands en quête d’une première expérience lyrique.

Documentation disponible

(c) photos : Vincent Pontet

Fiche technique

Date de la création
Equipe artistique
Solistes, choeur, figuration

Le 14 novembre 2024 au Théâtre des Champs-Elysées

Coproduction Théâtre des Champs-Elysées | Atelier Lyrique de Tourcoing | Théâtre Impérial–Opéra de Compiègne | Opéra de Nice-Côte d’Azur

  • Cédric Klapisch | mise en scène
  • Clémence Bezat | scénographie
  • Stéphane Rolland et Pierre Martinez | costumes
  • Alexis Kavyrchine | lumières
  • Niccolo Casas | création d’images digitales
  • Stéphane Blanquet | illustrations animaux et monstres
  • Atelier de Sèvres | animation vidéo

Solistes:

Tamino, ténor
Pamina, soprano
Papageno, baryton
Papagena, soprano
Sarastro, basse
Monostatos, baryton
La Reine de la Nuit, soprano
La 1re Dame, soprano
La 2e et 3e Dame, mezzo-soprano
Premier prêtre et Deuxième homme d’armes, basse
Deuxième prêtre et Premier homme d’armes, ténor
Le Narrateur, baryton

Chœur
32 personnes

Enfants solistes
3 personnes

Comédiens et figurants
2 comédiens : Le premier et deuxième esclave
2 figurantes : les servantes de la Reine de la Nuit