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    Le portrait d'Aude Haller-Bismuth

    © Cyprien Tollet

    En tant que responsable du service presse Aude Haller-Bismuth participe directement au rayonnement du Théâtre des Champs-Elysées. Entrez dans les coulisses du Théâtre en découvrant son portrait.

    Depuis combien de temps travaillez-vous au Théâtre des Champs-Elysées et pourquoi avoir choisi d’y travailler ?

    Je travaille au sein de cette belle maison depuis 17 ans. Le Théâtre des Champs-Elysées est à mes yeux un lieu mythique, dans lequel je me rendais déjà très souvent lorsque j’étais étudiante au Conservatoire, fascinée par les artistes d’exception qui y passaient (et c’est toujours le cas) !

    Les institutions musicales qui proposent à la fois des opéras mis en scène, une riche offre de concerts et des spectacles de danse sont très rares, c’est une opportunité incroyable de travailler au sein d’une maison avec une telle diversité de programmation.

    Et la salle en elle-même est un vrai bijou ! Songeons à tous les artistes de l’époque qui ont œuvré à son édification, sa décoration : Henry van de Velde, les frères Perret, Antoine Bourdelle, Maurice Denis, René-Jules Lalique ou encore Jacqueline Marval dont on peut admirer les œuvres en ce moment au Petit-Palais, dans le cadre de l’exposition Le Paris de la Modernité.

     

     

    Ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

    Le fait de ne jamais ressentir d’ennui, de routine lors de la promotion des productions : ce constat est très lié à l’éclectisme de la programmation artistique et à la diversité des genres accueillis (opéras mis en scène, en concert, soirées symphoniques, récitals…), même s’il y a des musiciens et chanteurs fidèles, et des œuvres que nous avons grand plaisir à retrouver.

    Côtoyer des artistes passionnants, notamment metteurs en scène ou chefs d’orchestre (qui possèdent de multiples cordes à leur arc, une large culture, une capacité à transmettre leurs idées, leur enthousiasme de façon claire, didactique) et des journalistes qui le sont tout autant ; c’est là une autre des grandes satisfactions de ce métier.

     

    Avec qui travaillez-vous au quotidien ?

    D’abord, au sein du service, avec Justine Marsot (Chargée des relations presse) et Maya Zabiolle (Assistante presse en alternance), qui sont toutes deux très investies et réalisent un travail formidable ! Nous collaborons bien sûr avec la direction et la plupart des services en interne.

    Du côté des médias, nous sommes en contact au quotidien avec les journalistes, rédacteurs en chef et responsables de partenariats, et bien sûr de nombreux artistes, leurs agents, maisons de disques et nos homologues responsables de promotion, de communication ou attachés de presse.

     

    Quelle est la particularité de la presse dans le milieu de l’opéra ?

    Promouvoir la musique classique auprès des médias est un défi assez exaltant aujourd’hui, dans un monde où la manière de s’informer du public a énormément évolué ces 10 ou 15 dernières années : les journaux et magazines se vendent de moins en moins en kiosque, une grande majorité de personnes consulte la presse sous forme numérique, web ou via les réseaux sociaux, et les audiences des radios et chaînes de télévision fléchissent année après année. La place accordée à la culture dans les médias s’est réduite, c’est particulièrement prégnant pour le spectacle vivant, au profit des pages consacrées à l’Art de vivre, au design, à la gastronomie, à la mode ou au tourisme.

    La plupart des hebdomadaires culturels qui accompagnaient les News magazines notamment ont disparu (ceux accompagnant l’Obs ou l’Express ou encore le Figaroscope, qui était très développé il y a quelques années).

    Les spectacles produits par le Théâtre doivent donc exister dans un paysage concurrentiel fort, parmi les 7 autres grandes institutions musicales parisiennes (Opéra de Paris, Philharmonie, Seine Musicale, Auditorium de Radio France, Théâtre du Châtelet, Théâtre de l’Athénée, Salle Gaveau…), sans évoquer même celles en région. Et nous sommes évidemment, dans le cas des magazines n’ayant pas d’entrée ‘musique classique’ spécifique, en concurrence avec le spectacle vivant dans son ensemble, voire avec tout le champ culturel pour certains médias grand public.

     

    Quel est le premier morceau de musique que vous vous souvenez avoir entendu dans votre vie ?

    Mes parents étant assez mélomanes, mon père mettait souvent des disques ou écoutait la radio. Je pense que mon premier enregistrement a été La Flûte Enchantée, et je me souviens que nous avions entre autres à l’époque l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven interprétées par Yves Nat.

     

    Une rencontre qui vous a particulièrement marquée au Théâtre des Champs-Elysées ?

    Il y en a eu tellement au fil des saisons, difficile de choisir…

    Je citerai plutôt trois moments marquants, dont deux liés aussi à la saison 2024-2025 annoncée récemment, qui célèbre les 15 ans de Michel Franck en tant que Directeur Général du Théâtre, mais également la 50ème saison des Concerts du Dimanche matin.

    Présentée par Jeanine Roze, productrice privée qui a toujours eu un flair incroyable pour choisir et programmer de jeunes artistes de talent, cette série va tirer sa révérence à la fin de la saison prochaine. De beaux souvenirs de concerts au Théâtre, et notamment ceux du dimanche matin, sont liés à ma jeunesse, du temps où je pratiquais le piano de nombreuses heures chaque jour. Et l’un des concerts qui m’a marqué ces dernières saisons a été cette matinée où j’ai emmené mon fils (qui apprend cet instrument et a débuté le saxophone) à son premier CDM, avec le formidable jeune pianiste britannique, Benjamin Grosvenor : j’y ai ressenti une grande joie liée à ce moment partagé avec lui, et le sentiment que, d’une certaine manière, la boucle était bouclée.

    Au cours de ses trois mandats, Michel Franck a programmé un certain nombre de productions qui ont fait date mais l’un des moments les plus bouleversants a été celle de Dialogues des Carmélites, montée par Olivier Py, dirigée par Jérémie Rhorer, et avec cette distribution d’une justesse absolue, qui comprenait entre autres Patricia Petibon, Sandrine Piau, Véronique Gens et Sophie Koch. Quelle émotion indescriptible ressentie à la toute fin ! Nous aurons le plaisir de la retrouver la saison prochaine.

    Enfin, l’intégrale des symphonies de Beethoven avec la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen sous la direction de Paavo Järvi restera un autre grand souvenir à mes yeux : l’engagement, l’investissement de ces jeunes instrumentistes de très haut niveau dans cette interprétation si moderne de ce type de répertoire était prodigieux.

     

    Pour vous, le Cercle des Mécènes c’est…-

    Une communauté de mélomanes passionnés, heureux de se retrouver pour vivre et partager des moments uniques, riches en émotions autour de rencontres avec des artistes, de répétitions, dîners, voyages et échanges culturels.