Requiem
Gabriel Fauré
Messe de Clovis
Charles Gounod
Le Requiem de Fauré et la rare Messe de Clovis de Gounod. Deux visions du répertoire sacré français à la fin du XIXe siècle.
Dates
En raison d'un calendrier bouleversé par la crise sanitaire, Regula Mühlemann et Jean-Sébastien Bou, initialement prévus, doivent renoncer à leur présence.
Merci de votre compréhension.
Emőke Baráth | soprano
Alexandre Duhamel | baryton
Hervé Niquet | direction
Chouchane Siranossian | premier violon et violon solo
François Saint-Yves | orgue
Orchestre et Chœur du Concert Spirituel
En quelques mots
« Mon requiem a été composé pour rien….pour le plaisir, si j’ose dire… », c’est en ces termes que Gabriel Fauré évoquait son Requiem, sans doute aujourd’hui l’une de ses partitions les plus connues et les plus jouées. L’idée de plaisir peut sembler incongrue dans le contexte d’une messe des morts mais le musicien envisageait celle-ci comme une délivrance, presque un moment de félicité, du moins spirituelle. Et c’est peut-être là qu’est le secret de son succès aujourd’hui encore, dans cette matière sonore chaude et luxuriante qui porte à l’élévation de l’esprit. Gounod a composé tout au long de sa carrière près d’une vingtaine de pages sacrées, pour la plupart sous forme de messe ou d’oratorio. Celle dite Messe de Clovis est quasi contemporaine du Requiem de Fauré mais dans un tout autre esprit. Ici le musicien renoue avec l’écriture néo-renaissance déjà présente dans des pièces plus anciennes. Un style « historicisant » certes mais que Gounod pratique avec maestria.
COPRODUCTION Théâtre des Champs-Elysées / Palazzetto Bru Zane / Le Concert Spirituel